J-36 : encéphalogramme plat
Au risque de sa vie, Lionel Jospin a paraît-il déclaré à Lens, devant un parterre de 400 supporters socialistes médusés, que le vote Sarkozy était criminel, que le vote Bayrou provoquerait une grave crise institutionnelle et détruirait la gauche, et que la solution pour éviter tout ça c'était de voter pour Ségolène Royal. A mon avis, cette poignante analyse n'a pas fait un tabac que devant les militants réunis pour l'acclamer.
Le staff de campagne de José Bové, habitué avec apparemment beaucoup de succès à compter les moutons pour s'endormir, n'est jamais arrivé jusqu'à 500. Il va falloir attendre le résultat du comptage du Conseil constitutionnel pour savoir combien de parrainnages le candidat a déposé vendredi soir.
Jean-Louis Borloo attend encore quelques jours pour se prononcer pour la troisième fois sur son soutien à Nicolas Sarkozy. On murmure dans l'entourage que Simone Veil serait prête à le parrainner pour un poste de rédacteur au Conseil constitutionnel.
Serge Rivron